L’extension qui s’implante dans la cour est une construction compacte sur 2 niveaux.
Le rez de chaussée qui comporte une salle de réunion, un rangement et des sanitaires, se colle à l’existant.
L’étage comporte 2 salles de classe et s’articule à l’existant par un passage couvert.
Ce nouvel élément prenant place dans la cour fermée, sa géométrie est étudiée pour ne pas provoquer de gènes pour l’éclairement des locaux et limiter les vis-à-vis.
La trame des panneaux préfabriqués qui rythme les façades existantes est reprise, comme règle disciplinant l’ensemble du plan des bâtiments.
Ainsi, l’extension n’apparaîtra pas comme un corps étranger, en ce soumettant à la logique dimensionnelle de l’ensemble.
Pour des questions d’accès et de chantier, le système constructif est une structure légère avec des panneaux bois en façade.
Cette structure consiste en des portiques en poutres lamellées-collées, supportant planchers bois et des couvertures en bacs secs. Seul les plots de fondations et le dallage (ou radier) sont en béton, limitant ainsi l’intervention du gros œuvre.
Les façades sont constituées de bardage bois en mélèze qui reprend les modénatures de l’existant. Il s’agit en fait de la transcription en bois comme réinterprétation de l’architecture de l’IUT, qu’il s’agit de valoriser. Le dialogue et l’insertion du nouveau par rapport à l’ancien se fait par la conservation de la régularité d’une géométrie affirmée. La différentiation est apportée par la nature même du nouveau matériau et son expression de légèreté.
L’intégration harmonieuse se fait donc par un jeu d’analogie/différenciation.
